Changeons trois choses pour être plus heureux Vous connaissez sans doute la prière de la sérénité de l’empereur stoïcien Marc-Aurèle : « la sérénité d’accepter les choses que nous ne pouvons pas changer, le courage de changer celles que nous pouvons et la sagesse de faire la différence entre les deux ». En tant qu’Instructrice de pleine conscience, je parle souvent d’acceptation. Les choses dans notre vie ne sont peut-être pas idéales, mais la résistance faux circonstances indépendantes de notre volonté est la définition même de la souffrance. Nous ne l’aimerons peut-être pas, mais parfois, notre meilleure option est d’abandonner la lutte et de laisser faire. L’acceptation n’est ni une défaite ni une résignation – c’est une sage réorientation de notre temps et de nos ressources. Bien sûr, l’autre partie très importante de la prière est la partie où nous demandons “le courage de changer les choses que nous pouvons” et il y a de nombreuses choses sur lesquelles nous avons du contrôle. En fait, les chercheurs qui travaillent sur le bonheur suggèrent que près de la moitié de notre bonheur dans la vie n’est pas déterminé par les circonstances de notre vie mais par nos pensées, nos intentions et nos actions. C’est énorme! J’ai pensé cette semaine partager trois choses simples que nous pouvons changer, qui ont le potentiel de faire une grande différence dans notre état d’esprit et notre humeur. 1. Changeons ce sur quoi nous nous concentrons. Nos esprits sont comme du velcro pour la négativité et du téflon pour tout ce qui est positif. C’est à cause de notre biais de négativité et nous sommes nombreux à l’avoir. C’est inscrit dans notre ADN. Mais lorsque nous réalisons à quel point nous nous concentrons sur le négatif alors que nous ignorons, nions ou rejetons le positif, alors nous pouvons prendre la décision consciente de changer de cap. Au lieu de ne voir que ce qui ne va pas, braquons un projecteur mental sur tout ce qui va bien. Lorsque nous remarquons que nous nous concentrons sur nos défauts, prenons la décision de nous concentrer sur nos qualités et faisons preuve d’auto-compassion. Si nous jugeons et condamnons les autres, essayons de leur accorder le bénéfice du doute. Notons régulièrement toutes les choses pour lesquelles nous pouvons être reconnaissant. 2. Changeons de langue. Tout comme nous pouvons choisir où diriger notre énergie mentale, nous pouvons également changer de type de langage que nous utilisons et les conversations dans lesquelles nous nous engageons. Vérifions si nous utilisons des mots négatifs et critiques pour nous décrire ou décrire autrui. Evitons autant que possible les plaintes et les conversations stériles qui envahissent les réseaux sociaux. La négativité engendre la négativité, aussi partout où nous le pouvons, faisons notre part pour élever le les débats en injectant des commentaires plus optimistes, encourageants et positifs. 3. Modifions notre cercle social Il est dit que que nous avons tendance à ressembler à une moyenne des cinq personnes avec qui nous passons le plus de temps. Je pense qu’il y a du vrai là-dedans. Si nous passons notre temps avec des personnes négatives, cyniques, apathiques ou qui ont une mentalité victimaire, il peut être facile d’adopter la même façon de penser ou de saboter nos efforts de changement positif. A l’inverse, côtoyer des personnes engagées, optimistes et enthousiastes peut également être contagieux. Nous avons tous des amitiés que sont peut-être dépassées, ou des personnes dans nos vies qui pourraient épuiser notre énergie ou nous saper de manière subtile. Il ne s’agit pas d’éliminer toutes ces personnes de notre vie mais de nous assurer que nous faisons un effort pour nous connecter et entretenir des relations avec des personnes qui nous élèvent et nous soutiennent. Pour changer dès maintenant ou pour vous aider à le faire, je propose deux programmes : le programme MBSR, gestion du stress et d’autocompassion MSC. Changez dès maintenant 🙂