21ème lame : la contemplation de Lallâ Famille : Eveil Effet : sentiment d’appartenance La citation : Bien qu’Il soit au-dedans, je L’ai d’abord cherché au-dehors. Puis le souffle subtil a purifié mes vaisseaux internes. Grâce à la contemplation je ne vois plus au monde que Dieu seul, Les formes dans l’union s’étant perdues Synthèse : j’accueille le divin qui est en moi Peut-être vous est-il déjà arrivé lors d’un voyage ou d’une randonnée de vous sentir exactement à votre place, au coeur du paysage, d’en faire partie intégrante. Plus qu’une connexion, il s’agit d’une reconnaissance, de retrouvailles. A tout moment, nous pouvons nous reconnaître non seulement comme habitant du cosmos mais aussi comme partie du grand tout. Nous appartenons à ce monde, nous sommes une feuille du grand arbre du vivant, nous sommes au sommet de l’évolution, nous sommes issus d’une incroyable lignée, nous avons tout « simplement » du divin en nous. Lallâ nous invite à contempler ce divin qui nous habite, c’est à dire à le regarder ou l’observer non avec nos yeux mais avec notre âme. L’exercice : la méditation de la montagne. Contemplez une montagne, en vrai ou dans votre tête. Contemplez-la jusqu’à échanger les rôles ou mieux : à devenir montagne. Ressentez sa stabilité, ses flancs et l’affable sérénité de son sommet, contemplant la vallée. Bio express : ascète poétesse mystique et sainte née en 1320 en Inde, Lalleshvari, dite Lallâ, est issue d’une famille de brahmanes. Mariée à l’âge de douze ans , elle quitte sa belle-famille à 26 ans à cause de sa belle-mère qui la maltraite sans arrêt et renonce à la société pour se consacrer à la recherche spirituelle. Elle meurt à l’âge de 72 ans en 1392 après avoir rédigé de nombreux poèmes au dieu Shiva. L’anecdote : Lallâ étant persuadée de de ne rien craindre se promenait complètement nue sur les routes de l’Inde. Le mot : enthéogène, désigne la faculté de trouver la part divine qui est en nous. Merveilleuse semaine !