La liberté de faire des erreurs Gandhi a dit : « La liberté ne vaut pas la peine si elle n’inclut pas la liberté de faire des erreurs. » N’ayons pas peur de faire des erreurs. Sortons. Volons. Même si nous nous brûlons, nous pourrons retomber sur terre et recommencer. Il n’est jamais trop tard pour recommencer. Le Maître Zen Dogen nomme en riant la vie “une erreur continue”. Oui, il y a la peur de mal paraître, mais plus tard, quand nous passerons notre vie en revue, regretterons nous de nous être retenu ? Probablement pas. Parfois, nous limitons notre propre liberté parce que nous pensons qu’elle va nous submerger. Ou nous pensons que nous ne le méritons pas. Ou nous craignons que notre ego nous égare, que nous en devenions indécents. Nous avons peur qu’en exprimant entièrement notre liberté, nous finissions par une chute gigantesque, comme dans le mythe d’Icare. Alors, nous nous empêchons d’être « trop libres ». Et si nous nous détendions. Tout le monde trébuche. C’est ainsi que tous les enfants apprennent à marcher. Dans le rythme ordinaire de la vie, nous chancelons puis apprenons de nos chutes et de nos souffrances. Parfois, nous pourrions nous inquiéter de notre tendance à aller trop loin, à imaginer des plans grisants pour nous-mêmes, des visions exagérées de l’avenir. D’autres fois, nous pourrions nous sentir inadéquats ou indignes. Reconnaissons ces peurs avec bonté. Mais ne suivons pas leurs conseils. La vie actuelle offre de nombreuses possibilités et nous craignons de faire un mauvais choix. Écoutons notre cœur, consultons le. Et expérimentons. Entrons en action, faisons un pas, apprenons, découvrons et grandissons. Découvrons la facilité de faire des erreurs, de faire confiance, d’échouer, d’apprendre à nouveau, à nous laisser porter par quelque chose de plus grand que nous. La liberté de l’imperfection s’accompagne de joie, d’espièglerie, de pardon et de compassion pour nous-même et pour les autres. Nous pouvons apprécier les erreurs à leur juste valeur ; elles font partie du jeu. et nous permettent de devenir plus gracieux, indulgent, sage. Alors, nous pouvons agir avec nos meilleures intentions, tout en reconnaissant que nous ne pouvons pas contrôler les résultats. Ne sachant pas et agissant de toute façon, avec un cœur enjoué et attentionné, nous abandonnons le contrôle du résultat et sommes prêts alors à accueillir tous les mystères que nous proposent la vie. Découvrez les programmes MBSR et d’autocompassion MSC afin de devenir plus libre.